Un petit bonjour des « Berlinois »:
A moins que ce ne soient des Russes:
En tous cas, ils ont vu des bizarreries:
CR d’Adrien (complèment italique par Patrick):
Une sortie non officielle AME à Berlin
Ou comment les membres de l’AME se comportent à l’étranger…
3 motos sont du voyage avec 3 façons d’apprécier le voyage (sport-GT, custom, trail), mais une seule et même bonne humeur, qui nous a tous unit tout au long de ce périple : et ce qui suit devrait vous en convaincre.
1ère soirée :
Accueil et première nuit chez Chantal et Patrick afin de partir ensemble de bonne heure. Il faut bien dire que cette soirée nous a tous mis dans l’ambiance de l’ensemble du séjour.
Vendredi 17 août, les participants à la « GRANDE ODYSSEE » Berlinoise se regroupe chez l’organisateur, afin d’être à pied d’œuvre le lendemain. Soirée tranquille en prévision de la première étape qui nous attend.
1ère journée :
Transit entre Liffré et Strasbourg, il a fait sacrément chaud en moto (30 à 35°C)
Samedi 18 août, départ vers 7h20 : fidèle aux habitudes de l’AME, nous commençons notre périple avec du retard… ce n’est qu’un début. Les 820 premiers kilomètres nous permettent de constater que nos trois montures ne sont pas gourmandes en carburant : malgré les appréhensions et les manuels techniques de certains, nos autonomies dépassent les 300 km. Première journée de 11 heures sur la route en comptant toutes les pauses… sacrées cigarettes qui ne nous empêchent pas de goûter pleinement à la soirée « TARTES FLAMBEES » à Handschuheim…
2ème journée :
Visite de Strasbourg agréable (sous un chaud soleil) avec sa cathédrale et son horloge astronomique notamment, complétée par une petite ballade en bateau mouche, Petite France, bières aromatisées, petit goûter chez belle-maman (celle qui m’arrose de PPS dont je vous fais profiter…) et bien d’autres choses pour passer une agréable journée.. Nuitée et diner chez la maman de Patrick : il faudrait peut-être rappeler à Patrick à obéir à sa maman…
3ème journée :
Transit entre Strasbourg et Berlin : toujours aussi chaud avec 40°C au maximum.
Arrivés à Berlin par le Checkpoint Bravo avec à la clé un bouchon. Et un bouchon sous une chaleur écrasante, on se liquéfie littéralement sur place. On effectue une visite à moto de Berlin (Reichtag, porte de Brandebourg). Cela nous promet de bonnes journées.
La deuxième étape Strasbourg/Berlin, soit théoriquement quasiment 800 km entre 60 km/h et … on n’en parlera pas même si c’était insuffisant pour laisser tout les autres usagers dans le vent. Arrivée Berlinoise par le Check Point Bravo sous quelques gouttes de pluie et un bel embouteillage, petite erreur d’aiguillage pour joindre l’hôtel dont nous aurons « quelques » difficultés (près de 2 heures de déambulation) pour trouver l’emplacement exact du fait de la multitude de rues du même nom. Enfin On y est. Première nuit à Berlin.
Pour résumer notre arrivée à l’hôtel, je paraphraserai Les envahisseurs avec David Vincent.
« Les AMistes : ces êtres étranges venus d’un autre pays. Leur destination : leur hôtel. Leur but : s’y reposer et s’y sustenter. David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une chaude journée, le long d’une route solitaire de campagne, alors qu’il cherchait un hôtel qu’il ne trouva pas tout de suite. Cela a commencé par des demi-tours et par l’essai d’une nouvelle adresse pour continuer sa route. Cela a continué par la demande auprès d’un habitant pour retrouver enfin son chemin. Maintenant, David Vincent sait que les AMistes sont là, qu’ils ont pris forme humaine et qu’il lui faut convaincre un monde incrédule que le fou rire ne fait que commencer… »
Premier surnom donné à Jean Marie : Malococcix, et je vous promets que, malgré que nous ayons fait chambre commune, je n’y suis vraiment pour rien. Demandez-le-lui.
4ème journée :
Nous partons pour un premier contact pédestre de la capitale Allemande. Premier soucis : atteindre le métro communément appelé S-BAHN. L’info fournie par l’accueil semblait très claire jusqu’à son application : le bus se prends à 50 m de l’hôtel et il est censé nous déposer à proximité de la station ad-hoc… encore faut-il tomber sur le bon bus. Au final nous décidons de faire le chemin à pied, de l’hôtel au métro il n’y a guère que 2 petits kilomètres, ce qui nous prends moins de temps que d’attendre un des deux bus horaire. Recherche du syndicat d’initiative qui a déménagé, EUROPA CENTER, l’église cassée (KAISSER WILLEM KIRCH pour les érudits), KUDAM, bateau mouche, SONY CENTER (et ses bières aromatisées) et autres curiosités ponctuent cette journée.
Une promenade dans Berlin, afin que chacun puisse prendre ses repères et décider ensemble des lieux à voir.
Ah oui, au fait, à la décharge de Patrick qui a porté son T-shirt AME tout le séjour, nous l’avions oublié pour ce premier jour.
Une petite pause bienvenue au Sony Center (Quelle architecture ! Ses bâtiments et son toit!!) avec une p’tite bière aromatisée au cola ou à la banane suivant l’humeur. Une ballade en bateau mouche (avec hydratation de circonstances) sur le fleuve Spree pour profiter des curiosités architecturales de Berlin.
Patrick observa non loin du Reichtag et de la porte de Brandebourg des volets pouvant se mettre en espagnolette grâce à des rainures. Il n’a pas pu s’empêcher d’entonner un petit « La rainure » sur l’air de « L’araignée (Spiderman ou Spider cochon) ». Donc pour Patrick, tous avec moi :
« La rainure, la rainure / Elle permet de fermer les volets / Est-ce qu’elle peut faire une toile ? / Bien sûr que non, c’est une rainure / Prends garde, j’vois la rainure qu’est là….. »
On a vu une galerie marchande de voiture : Skoda, Seat, VW, Bentley et une Bugatti Veyron qu’on aurait presque pu toucher…
Pose photo de votre rédacteur sous l’insigne du « Gendarmerie restaurant »
Et tout comme avec l’arrivée à l’hôtel, nous eûmes notre instant « David Vincent » avec la recherche d’un métro que l’on trouva finalement.
5ème journée :
Nous allons au Musée des technologies. Pour faire simple, musée mal au pied, car avec ses 26000m², ça paraît rien comme ça mais c’est long sur plusieurs étages. Il est vraiment impressionnant par sa surface et la quantité d’objets (trains, avion, bateau, etc. …) et leur qualité. Vraiment intéressant même pour ceux qui ne parlent pas la langue de Goethe.
Du cardage du coton au DC 4 en passant par les locomotives, les films, les tissus, les A4 (les V2 ignares), et autres bateaux et sous-marins nous en oublions le temps et nous octroyons une petite pause vers presque 16heures.
Anecdote : sorti précipitamment d’un métro, je me suis fait héler par un Berlinois qui me tend mon portefeuille : ah, ils sont décidément bien sympathiques, ces Allemands… par contre, mes partenaires français, eux sont plus que moqueurs….
Chantal et Patrick nous ont appris à jouer au wist et nous avons pu prolonger grâce à ce jeu nos fous rires pendant les soirées.
6ème journée
Visite du cimetière soviétique (5000 soldats inhumés debout), en un mot : monumental. A voir également, ne serait que pour la promenade champêtre qui nous y a emmenés.
Notre princesse du séjour est restée bloquée dans les toilettes publiques… Elle n’a pas trouvé pas le « blaubouton ». Vous auriez vu la tête de notre Patrick, un peu paniqué…Hihihihi
Une petite photo de la stèle de la commémoration du pont aérien américain pendant la période du début du Mur.
Arrêt obligatoire au Checkpoint Charlie pour voir encore quelques restes de ce Mur qui a séparé Berlin en 2 pendant plusieurs dizaines d’années.
Ensuite nous nous sommes rendus au stade Olympique (des jeux de 1936 notamment).
On n’a connu des phases « je t’aime, moi non plus » de notre couple préféré : disputes et réconciliations à presque chaque station de métro… Et on n’en a fait du métro ….
Et pour finir la journée, nous sommes allés au Musée de l’homme et des transports, fin du musée des Techniques (26000 m² ça ne se fait pas en 5 minute). Une scénographie représentant l’histoire des transports – du char à bœuf à la voiture moderne – avec quelques curiosités : 2 motos / une voiture amphibie.
7ème journée :
On connait un début de journée pluvieux (légère averse de type bretonne).
On se rend au musée de l’art de la Nature (MUSEUM DES NATURKUNDE): il est vraiment impressionnant. Il montre certaines merveilles de la nature : les dinosaures, les pierres, les animaux de la planète…
Sur le déplacement entre les 2 musées je ne dirais qu’une chose: PLOUF!!! Les pieds dans l’eau. En effet, Chantal a voulu me prévenir de la présence d’une flaque d’eau. Je lui réponds que je l’ai vu, pour mieux y mettre les pieds dedans l’instant d’après.
On arrive au Neues Museum ou une faible partie des musées égyptien et antique sont présentées…. Ah le buste de Néfertiti… Il devait avoir de la chance M. Akhenaton… Très belle collection avec une architecture du bâtiment magnifique.
Pour mon surnom demandez à Patrick : il ne faut pas se moquer de madame, sinon réplique et… me voici une épaule plus basse que l’autre, transformé en Quasimodo del moto (« Touchez ma bosse, mon seigneur. Elle vous portera chance. »)
Petite discussion :
Adrien: L’hôtel n’était pas sur mon plan de Berlin, mais on l’a trouvé. Ca puait mais ça ne puait plus….
Chantal : C’est pour ça que l’on a mis du Fébrèze.
8ème journée :
Nous prenons nos montures pour cette dernière journée sur Berlin.
Visite des concessionnaires BMW, Triumph et Suzuki, il faut bien satisfaire tout le monde.
Nous nous rendons à Europa Center pour effectuer quelques emplettes afin de ramener des petits cadeaux.
Petite discussion :
Malococcix : Dans a valise on peut mettre 2 intégraux …
Chantal : ou 3 inté-maigres
A Europa center, nous avons la chance d’observer une manifestation moto: les scooters se mélangent aux motos, les Harley avec les japonaises et autres marques: ils ne sont pas sectaires les allemands. Ils sont encadrés par les forces de l’ordre et même d’une ambulance en fin de défilé.
Par moments, on a eu un peu l’impression que Patrick a oublié de temps en temps ses cours de topo….
Et Malococcix qui cale porte de Brandebourg … La honte… En plus, en plein carrefour et devant un bus….
Arrêt porte de Brandebourg pour que Chantal puisse prendre notre photo mytho….
Arrêt ensuite pour observer la tour de la victoire. Par la suite, Die Funkturm, tour de radiodiffusion, copie de notre tour Eiffel (avec un étage en moins).
En résumé, Berlin est bien une ville cosmopolite, qui a su s’affranchir de son histoire sans pour autant la renier. Les bâtiments ultramodernes se mêlent aux bâtiments anciens. Berlin est vraiment vert ; il y a beaucoup de parc et d’arbres. Le nombre de vélos y est impressionnant. Y circuler en moto est relativement aisé.
9ème journée :
Transit Berlin-Strasbourg : Bonnes conditions de route avec un peu de pluie pour la bonne mesure.
Diner chez madame la sœur de Chantal : attention petit doigt sur la couture, rien ne dépasse… non je rigole, car, avec l’équipe de zozos que l’on était, c’était plutôt à qui dirait la plus grosse bêtise.
10ème journée :
Transit Strasbourg – Rennes : distribution du mal au c…l pour tout le monde (avec en prime un incendie sur la France Illienne qui nous a un peu bloqué).
Au final, cette équipe a vraiment une volonté d’huître …
En résumé, il est dit que nous allions boire de l’eau pour au final boire une klein bier… ou alors ne pas prendre de dessert, pour au final prendre un grand ramequin rempli uniquement de crème chantilly…
Temps excellent et bonne humeur garanti, c’est ça le secret d’une sortie même hors AME.
Et si c’est à refaire… mes sacs sont déjà prêts.
Résumé technique du périple :
3311,6 kms parcourus pour 89,1 km/h et une consommation de 5,3L / 100km et quelques dizaines de fou rires au compteur.
Additif technique:
Quelques 10300 km parcourus pour les trois motos avec environ 580 litres de kérosène, soit une consommation moyenne de l’ordre de 5.6 l/100 (c’est le tracteur qui grève nos performances).
44 heures de déplacements sur les 4 jours de routes : de nombreux arrêts pour les fumistes, pardon les fumeurs, ont quelque peu pourris notre moyenne.
Vitesse de croisière en Teutonnie : 160 km/h.
La Rocket roule fort (+60 km/h par rapport à qui vous savez) sur autoroute Allemandes, la GS un peu moins (+50 km/h) du fait des valises qui la limite soit disant à 160 km/h, mais mon honneur est sauf car par inadvertance +85 km/h à cause d’un caisseux en Audi « de petite cylindrée »)… même pas passé la 5ème que je l’ai enfumé. Par contre ma passagère me rappel rapidement à l’ordre…
BERLIN : nombre de motos annoncé ; 980000. Nous en avons vu qu’une bonne centaine.
Appel de phare
Le bleu